"un dimanche à l'usine"

Publié le 10 Janvier 2016

C'est le titre de l'article de Jean-Benoit Vigny paru dans le dauphiné le lendemain de la sortie.

Pour faire face au manque de glace du moment nous sommes allés grimper dans une grotte dédiée au dry-tooling : « l’usine» à Voreppe.

 

 

Voici l'article de Jean-Benoit Vigny paru le lundi 11 dans le DL. 

Les bras de Jules ressemblent à deux blocs de béton, tendance "irruption d'acide lactique ". Arc-bouté à ses deux piolets dans une voie suffisamment engagée, l'adolescent découvrait, hier, la discipline dans le sillage du guide Benoît Chanal, qui encadre l'école d'aventure du Club alpin français (CAF) Grenoble-Isère.

Autour de lui, dans cette cavité qui borde la route départementale entre Voreppe et la Buisse, de nombreux amateurs de montagne ont trouvé refuge au moment où le temps sur les cimes n'incite pas à la sortie.

" Ici on est à l'abri et c'est une bonne alternative quand les conditions en montagne sont aussi mauvaises que ce week-end " souligne Quentin, habitué des lieux. Ces lieux, ou plutôt ce lieu, baptisé " l'Usine", devenu une référence dans cette jeune discipline.

"Pour moi, c'est une pratique d'entraînement à l'alpinisme, mais, pour d'autres, c'est une pratique différente de l'escalade avec des endroits plus déversants."

"Ici, ils ont poussé la difficulté au maximum"

Dans cette immense salle naturelle, les "murs" et le "plafond" sont zébrés de voies qui s'enchaînent à grand renfort de gros biceps et de cris d'encouragements, pour une cotation qui s'étire de D4 (débutants ) à D15, notamment "No Figure 4", probablement la plus difficile au monde! "Ici, glisse Benoît Chanal, ils ont poussé la difficulté au maximum, dans un contexte particulier puisqu'il n'y a pas de glace."

Une configuration idéale pour apprendre le maniement du piolet en position inconfortable pour les jeunes de l'école d'aventure, cette structure du Caf Grenoble-Isère qui couvre une large palette des activités de montagne (spéléo, canyon, escalade, cascade de glace, alpinisme ...)

Parmi le groupe de huit jeunes, Anabelle se fiche pas mal d'être la seule fille dans un univers assez masculin. "On dit toujours que les filles font de la danse, du ballet, et il esr rare de les trouver dans des sports qui demandent plus de force physiquement. Mais moi du moment que je suis en montagne, ça me plaît." Quitte à être à "l"Usine " un dimanche.

Rédigé par benoit

Publié dans #ecole d'aventure

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