C'est partit, les jeunes de l'école se mettent à l'eau dans le canyon de Terneze.
Le parcours est très court mais concentré, chaque passage est répété, franchit avec différentes techniques, seul ou en équipe, à la montée comme à la descente.
Lundi 29 juillet 2019, du matos de partout derrière le local du caf et une première question s’impose pour le départ de ce sixième rock trip, comment tout faire rentrer dans le camion. Une joyeuse partie de Tetris s’impose donc mais tout semble rentrer. On peut donc partir pour la journée de voiture qui nous attend. Une pause en approchant de Toulouse fut l’occasion de faire les courses (et des courses de cadis). Puis une partie de bloc s’impose. Elle fut largement dominée par Jules qui s’offre de belles réalisations dont un bon pan déversant qui aura malmené plus d’une épaule. On trouve un beau petit champ qui sera un bon spot de bivouac pour le soir.
Après une nuit ponctuée par une averse imprévue, nous partons chercher le beau temps côté Espagnol à la falaise de las Devotas. Nous arrivons sur un site de couenne plein soleil, nous attendons donc l’ombre en apprenant / révisant des manips de grandes voies ou de secours. Après avoir mangé, la température a enfin baissé et nous attaquons les voies. Les voies se révèlent très « conti », un style qui ne conviendra pas à certains acharnés de têtard parc. Mais les voies sont belles et amusantes à grimper et un certain morse réussit à sortir quelques belles envolées sur colos. En tout cas, nous ne pouvions que confirmer le surnom de las bouteillas. Un bon bain froid au bivouac de la vallée de Pineta permit de bien finir la journée.
Pour ce troisième jour, la météo nous permit un retour en France. Nous passons à 5 min près le péage qui permet de monter au lac d’Aubert. Nous nous séparons en deux groupes. Un premier groupe avec Nils, Riccardo, Loup, Cyprien, Fabien et Baptiste part au pic du Néouvielle pour aller faire l’arête des trois conseillers. Après un pique-nique plutôt copieux, nous attaquons une belle voie sur un très bon rocher qui permet de (re)voir l’assurage en mouvement. La descente commença par un bon petit névé où la ramasse était de mise. Le deuxième groupe se dirige lui vers le granit yosémitique du Pic d’Espade. Annabelle, Virgile, Jules et Benoit grimpent Noir Tango pendant que Castor et Siméon survole les malheurs de Pikatchou.
Le quatrième jour commença par quelques heures de route avec un arrêt pour faire les courses. Nous sommes ensuite aller faire le canyon de Gondo. Un petit parcours très intense où l’on trouvera plusieurs sauts et tobogans à faire et refaire. L’accès à certain demandait une entraide assez poussée. La journée se finit au camping de Panticosa, le seul de la semaine.
Après avoir préparer les sacs pour les deux prochains jours, nous partons vers le col du Pourtalet d’où part la marche d’approche du refuge et du lac de Pombie à coté duquel nous nous poserons pour le bivouac. Après avoir posé une partie des affaires, nous partons sur les contreforts du pic du midi d’Ossau ou nous nous séparons en deux groupes. Le dièdre d’orchis reçu la visite de Jules, Virgile, Adrien, Annabelle Benoit et Baptiste. On se souviendra de cette voie pour un certain « diedro herboso » et le relais suspendu qui suivait ainsi que pour sa longueur dure (estimer à 7a) qui fit vibrer tout le monde. Nils, Loup, Siméon, Ricardo, Cyprien et Fabien remonte de leur côté et chacun avec son style l’élégant « dièdre de 120m ».
Puis tout le monde se retrouve le soir sur les blocs majeurs juste à côté du bivouac.
Pour le dernier jour de grimpe, on se resépara en deux groupes. Annabelle, Nils, Adrien, Virgile et Baptiste partirent avec Fabien dans le direct sud-est de la pointe Jean Santé. La journée commença par un oubli de corde au bivouac par Adrien ce qui lui valut un petit aller-retour. On se retrouva ensuite bloqué derrière une cordée espagnole affreusement lente que l’on a doublée en tchoutchou entre L5 et L7. S’en suit une morsification d’un friend qui resta malheureusement bloqué ainsi que l’oubli d’un machard posé sur un béquet. Qui mérite le trophée ? Cyprien, Loup, Jules, Siméon, Ricardo et Benoit s’engagent eux dans la traversée Petit Pic- Grand Pic, une belle course d’arête sur l’exceptionnelle andésite locale. Nous rentrons au parking de nuit et décidons de rester dormir sur place.
Le dernier jour fut l’occasion d’enchainer la voie la plus longue du stage, la directissime Ossau-Grenoble en 9h.
Difficile d'envisager un bivouac au Mont Aiguille avec les conditions annoncées, les jeunes de l'école d'aventure se sont donc réfugiés dans les falaises de Presles pour se perfectionner dans le maniement de la corde.
Partit des grottes de Choranche, nous sommes monté à la grotte de Balme Etrange avant de rejoindre Pierrot Beach par une vire exposée suivi d'un petit rappel. Idéal pour découvrir l'assurage en mouvement et se préparer au grand rappel de l'après-midi.
Puis la via corda classique nous permettra de travailler facilement la progression sur plusieurs longueurs et les techniques de corde abordées le matin. On finira la journée à grimper dans les plus beaux dévers de la falaise avec un style déplorable. On peut considérer que c'est du repérage, Brooklyn Boogie (8b+), c'est pour bientôt!
Retour dans la vallée de Névache pour 4 jours de raid à ski avec les jeunes de l'école d'aventure.
Lundi, on monte au refuge Ricou il fait vraiment beau et chaud. On prolonge par un tour de la Recare.
Mardi, on trace une belle boucle sur le "Charoumu" 2955m, avant de remonter au refuge du Chardonnet. Puis sur les conseils du gardien certains s'octroient une ascension expresse de la "pointe du Demi".
Mercredi matin, direction "China China" 2936m et descente directe sur la Casse Blanche par les couloirs du versant est. Encore une belle boucle. Après un pique-nique au refuge, on part explorer les bois Casse Pinière, malgré les températures printanières, la neige est restée froide dans les bois de mélèzes plein nord, magnifique descente sur la vallée avant de remonter au refuge Buffère. Et comme à l'habitude, une petite ballade du soir sur "crazy slope" 2569m pour garder la forme.
Jeudi, on traverse les crêtes de l'Echaillon pour descendre sur Névache par le ravin Casse Blanche. On n'aura pas vu un nuage du séjour.
Si vous ne trouvez pas les noms des sommets sur les cartes IGN, pas d'inquiétudes la plupart ne sont pas encore nommés.
Le froid arrive tout juste mais le vent du nord est annoncé, difficile de savoir où aller.
Le matin finalement direction Courbarey, c'est une découverte pour nous tous. Le secteur est agréable, la glace est là, le vent ne se fait pas sentir.
Les jeunes les plus expérimentés se lancent rapidement en tête, tout le monde enchaîne les longueurs sur les deux cascades principales. On finit la journée sur des passages blocs raides. On reviendra pour les départs assis.
Pour cette première sortie hivernale, les jeunes de l'école d'aventure sont sortis des pistes pour apprendre les stratégies d'évolutions et de secours. On a skié un par un. On a choisi consciencieusement nos points de regroupement. Les serre-files n'ont perdu personne dans les sapins. Les chronos lors des recherches de victimes en avalanches sont bons.
Direction le sud pour la petite équipe de l'école d'aventure, avec trois jours dans les calanques de Cassis. Au programme : bloc "ras de l'eau" sur les falaises des Dalles Blanches, accompagné de quelques rafraichissantes chutes. Les deux jours suivants, on a effectué des grandes traversées : celle des falaises de la calanque de Vau, et celle des falaises du Cap Canaille. L'occasion d'apprendre à gérer sa cordée sur la falaise, et de faire du rappel à gogo!
Première sortie de l'année, retour au Furon, une fois de plus, on commence à être des locaux, on connait bientôt chaque obstacle.
Cette année, les jeunes les plus expérimentés participent à la mise en place des cordes pour les rappels, les mains courantes, la tyrolienne et se forment ainsi aux techniques spécifiques du canyon.